La nouvelle s’est répandue ce 4 décembre comme une traînée de poudre, un triste tourbillon qui a plongé les dirigeants de l’athlétisme vosgien dans un infini chagrin : Daniel JACQUOT s’en est allé dans les derniers jours d’une fin novembre à jamais sombre et désolée.
Le Papa Noël du Comité des Vosges est donc parti et c’est tout un pan des belles années de l’athlétisme vosgien qui s’effondre, le souvenir d’un autre temps où les affrontements de la piste s’achevaient par de bonnes poignées de mains, des accolades et des sourires partagés sans retenue. Avec son opulente barbe blanche et ses yeux rieurs et pétillants, qui s’abritaient sous une chevelure frisottante, Daniel était reconnaissable entre tous. Mais tout autant que son physique qui le rendait si attachant, c’est tout son personnage, empreint de sagesse et de douceur, qui en avait fait un dirigeant aimé et respecté de tous.
Ancien coureur de bon niveau régional, il était d’emblée entré dans les cœurs de tous, à Bruyères où avec sa chère Annie il a effectué l’essentiel de sa carrière de professeur d’EPS, et sur tous les stades, dans toutes les salles de la région, où ses compétences, son calme et sa rigueur toujours unie à sa légendaire bienveillance en avaient fait un dirigeant hors pair, connu et reconnu à travers toutes les distinctions de l’État et de la Fédération.
De santé fragile, Daniel se battait depuis de nombreuses années contre un mal implacable et la brutale intrusion de la crise sanitaire en 2020 l’a éloigné à tout jamais de tous ses amis de l’athlétisme à qui il a tant donné. Depuis, pendant ces quatre longues années, une silhouette de starter manquait sur les lignes de départ, sans que pour autant s’évanouisse l’espoir d’un prochain retour. Mais notre Papa Noël est donc parti, discrètement, comme sur la pointe des pieds, quelques jours avant les fêtes de fin d’année et un Noël qui n’aura plus jamais la même saveur…
En ces pénibles moments, la Ligue d’Athlétisme du Grand Est et son président présentent leurs condoléances émues à son épouse Annie, à ses filles Isabelle et Agnès, à ses proches et amis, à son club AVEC, et les assurent de leur très profonde compassion.
Jean-Pierre Déloy
